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Mon baptême du bikepacking

Mon baptême du bikepacking

Mon baptême du bikepacking

 

Ce que j’aime du vélo, c’est que c’est un sport vraiment flexible et modulable selon nos envies. On peut le pratiquer en mode contemplatif, en mode remise en forme, avec le couteau entre les dents, et même, en traînant sa maison. C’est cette dernière option que j’ai choisi d’explorer cet été.

Aimant jouer dehors, mais n’étant pas du tout adepte de camping — j’aime surtout rouler de très longues distances en mode minimaliste et dormir en hébergement — le concept de bikepacking était entièrement nouveau pour moi, mais ça m’attirait et je voulais sortir de ma zone de confort.

En plus de devoir revoir mes calculs de temps et de distance journalière, il me fallait repenser les itinéraires en fonction de tellement d’autres facteurs que ceux que j’étais habituée à considérer. J’ai vite réalisé qu’un énorme travail en amont était nécessaire avant de plier bagages pour ce genre de périple. 

 

Partir seul(e) ou accompagné(e)?

Cette question, en apparence banale, peut avoir un gros impact sur la planification et sur le déroulement du voyage et il est très important de s’y arrêter. Que vous partiez avec votre ami, votre frère, votre blonde ou votre mère, une discussion franche et respectueuse doit avoir lieu entre les voyageurs avant de partir.

En effet, il faut se mettre d’accord sur plusieurs aspects, tels que la vitesse, la distance quotidienne et la tolérance aux risques. D’emblée, à mon sens, la vitesse du groupe est celle du cycliste le plus lent et ça doit être clair et accepté par tout le monde.

Ensuite, on le sait tous, en vélo, une sortie idéale peut rapidement virer au cauchemar si des imprévus se mettent sur notre chemin. Que faire, donc, si la journée qu’on avait planifiée s’avère beaucoup plus longue, pour cause de pépin mécanique, de blessure ou de tout autre élément? Ces questionnements doivent aussi être abordés lors de la discussion en groupe : chacun n’a pas la même forme physique, ni les mêmes connaissances de mécanique de vélo. Est-on à l’aise avec l’option du camping sauvage? Avec ou sans services? Les routes, on les aime avec accotement, en gravelle ou on est plutôt du type piste cyclable? Si un bris majeur survient, on revient à la maison ou non? Si oui, de quelle manière? 

 

Avant de partir - le matériel

Tout dépendant d’où vous vous situez sur l’échelle de l’équipement de camping, il faudra d’abord régler les technicalités du matériel en fonction de comment vous voulez le transporter.

Sacoches ou sacs aérodynamiques, tout est possible et chaque option comporte ses bons et ses mauvais côtés; à vous de voir votre niveau de confort, sans oublier celui de votre portefeuille.

Me situant plutôt au bas de l’échelle de l’équipement de camping, disons au niveau « ma dernière fois en camping remonte à quand j’étais dans les scouts », j’ai dû magasiner beaucoup.

Côté configuration, bien que j’aie hésité au début, j’ai finalement troqué mon vélo de route et mes sacs aéros pour mon vélo de gravelle, avec un support à bagages agrémenté de sacoches. Un choix qui s’est avéré gagnant sur toute la ligne! 

 

Avant de partir - l’itinéraire

Pour ce qui est de la planification de l’itinéraire, elle s’est faite en plusieurs étapes (et semaines). Si l’idée d’aller explorer la campagne vermontoise était bien fixée, les étapes intermédiaires, elles, restaient à préciser.

Une particularité de la planification qui fut fort aidante a été de prévoir un trajet constitué de plusieurs boucles de longueur alternative. Non seulement certains détours ont pu être évités au besoin quand la météo ou le corps n’étaient pas coopérants, mais des journées ont pu être combinées pour accélérer si nécessaire.

Enfin, même si cela a demandé de longues heures d’analyse sur Google Maps et RideWithGPS, la confection d’un tableur Excel recensant les distances, le dénivelé, les arrêts possibles pour se ravitailler et les boutiques de vélo, a été très sécurisant et vraiment pratique.

La gestion technologique des trajets peut se faire de plusieurs façons, il suffit de trouver celle avec laquelle vous êtes le plus à l’aise. Conseil : prévoyez plus d’un dispositif GPS (cellulaire, montre, 2e GPS, carte).

 

Pendant

Bien que la priorité soit de profiter du moment présent et de savourer les paysages, j’ai vite compris que la vitesse du bikepacking est très différente de celle du vélo de route à laquelle je suis habituée. Ayant parfois été un peu trop ambitieuses sur le nombre de bornes à avaler certaines journées, ma partenaire et moi n’avons pas hésité à réévaluer l’itinéraire. Au moment où nous avons visité le Vermont, de gros épisodes de pluie ont fait rage, nous forçant par moment à éviter certains secteurs inondés ou routes affaissées. Soyez donc bien conscients de la météo lorsque vous partez le matin, pour évaluer les risques de temps violent et la force du vent, par exemple.

 

Après

Une fois le blues du retour de voyage passé, il peut être opportun de faire un post mortem sur les aspects qui pourraient être améliorés en vue des prochains voyages, surtout lorsque c’est relativement nouveau. Puis, rapidement, on se remet à rêver à la prochaine destination… n’est-ce pas? Pour sortir de ma zone de confort, j’ai été servie et j’ai adoré! Voyager à vélo, n’est-ce pas la meilleure manière de le faire; quand est-ce qu’on repart? 

 

Embarquez avec Geneviève

Geneviève Healey est l'une de nos ambassadrices Mathieu Performance. Passionnée de cyclisme sur route, avec un goût prononcé pour l'ultracyclisme, elle nous amène en voyage au travers de ses nombreuses aventures diverses et variées à vélo.

Suivez-la sur Instagram @geneeeh pour découvrir ses prochains périples !

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